La scène indépendante regorge de surprises, bonnes ou mauvaises. Parmi ces surprises, il en est une dont je dois absolument vous parler : Spelunky. Ce jeu m’a charmé, et si son aspect 2D m’a laissé croire que je jouerai à un jeu facile, il n’en est rien. Je trouve énormément de qualités à ce jeu, et j’ai décidé de choisir les 5 principales. Les 5 raisons qui font que, selon moi, commencer à jouer à Spelunky, c’est ne plus pouvoir s’arrêter. Bien que je joue à Spelunky sur PS Vita, je suis persuadé qu’il n’y a pas d’énormes différences avec les autres supports.

Et c’est parti pour l’aventure !

Le jeu est simple à prendre en main, mais …

… le jeu est dur. Les contrôles sont pourtant simples :

• Le joystick gauche de la Vita pour déplacer le personnage
• La gâchette R pour sprinter
• Croix pour sauter
• Carré pour ramasser/lancer un objet
• Rond pour poser une bombe
• Triangle pour utiliser une corde.

Vous démarrez votre aventure avec 4 PV (points de vie, ndlr), 4 bombes et 4 cordes. Si les bombes servent à détruire l’environnement afin de progresser et/ou accéder à des trésors, les cordes servent à se déplacer vers le haut ainsi qu’à éviter les trop grandes chutes. Car oui, les chutes trop grandes vous retirent 1 PV. Les rochers qui vous tombent dessus suite à une explosion ou un lancer mal maitrisé vous ôtent également 1PV. Évidemment, il n’y a pas que les chutes ou les rochers qui sont dangereux. Pour vous donner du fil à retordre, vous retrouverez des serpents, des araignées plus ou moins grandes, des pièges en tout genre, des pics, des squelettes et j’en passe. Chaque attaque que vous subissez vous enlève 1 PV. Autant dire qu’il vaut mieux jouer la prudence, d’autant que les PV ne se regagnent qu’en fin de niveau, à condition d’avoir sauvé une blonde dans ce niveau. Oui, j’ai bien dit une blonde. Si vous avez sauvé la blonde (c’est à dire que vous la trimballez jusqu’à la fin du niveau, c’est pas chiant du tout), vous aurez droit à un chaleureux baisé vous rendant 1 PV. Un seul et unique PV. Face à toutes les joyeusetés dont regorgent les niveaux de Spelunky, c’est peu. Très peu. Vous l’aurez compris, les amateurs de challenge en auront pour leur argent.

Les mines, le premier monde de Spelunky.

Chaque partie de Spelunky est unique

Tout comme un certain The Binding of Isaac, Spelunky vous fera traverser des niveaux générés aléatoirement à chacune de vos parties. Cela vient accentuer la difficulté du jeu, tout en y amenant un peu de fraicheur. En effet, chaque niveau généré vous demandera de l’exploration et de la réflexion, tant le jeu peut être taquin (et je reste poli). Dans l’ensemble, je trouve que les niveaux générés sont bons, même si quelques incohérences trainent de-ci de-là. Par exemple, il peut vous arriver de retrouver la blonde entourée de tout côtés par des blocs de terre. Lorsque le jeu me génère ça, je ne peux m’empêcher de me demander comment elle a fait pour en arriver là. Les ennemis aussi sont placés aléatoirement, ce qui peut donner des situations assez drôles (un serpent pris au piège d’une toile d’araignée, une araignée placée au dessus d’un piège lanceur de flèches, etc.). Plusieurs environnement sont disponibles : la mine, la jungle, la caverne de glace, etc.

Combien y a-t-il d’ennemis et de pièges dans cette capture ? Beaucoup trop.

Une multitude d’objets et de monstres

Si vous trouvez que les accessoires avec lesquels vous démarrez l’aventure sont un peu faiblards vu la difficulté du jeu, soyez tranquille : vous trouverez plein de trésors (de l’or ou des objets) à utiliser tout au long de votre (douloureux) périple. Un marchand peut aussi apparaitre aléatoirement dans les niveaux, et les objets en vente seront aussi issus d’un tirage aléatoire. Les objets sont très divers, allant des gants d’escalade au fusil à pompe en passant par un pot de colle pour vos bombes. Vous aurez de quoi vous amuser, et de quoi faire souffrir les nombreux monstres qui se dresseront sur votre chemin.

Les monstres justement : il y en a de toutes sortes, et chaque monde a ses propres monstres. Les serpents, les araignées, les guêpes, les aliens … Tous ont décidé de vous mener la vie dure, et croyez moi, ils y arrivent très bien. Chaque monstre attaque à sa manière : les araignées vous tombent dessous lorsque vous passez en dessous d’elle, les serpents rampent, les chauve souris vous poursuivent si vous vous approchez trop, etc. Vous l’aurez compris, le bestiaire et les attaques sont variés.

Le personnage qui garde les deux coffres au trésor est lourdement armé. Prudence !

Un prix tout petit et un multi (qui a l’air) sympathique

Si certains d’entre vous ont envie de tenter l’aventure Spelunky mais n’ont pas de gros moyens, soyez tranquille : le jeu est proposé aux alentours de 15€. La seule chose que Spelunky pourra éventuellement ruiner, c’est vos nerfs. Si le coeur vous en dit, vous pouvez également tenter l’aventure à plusieurs.
Le multijoueurs de Spelunky a l’air bien sympathique. Je dis qu’il a l’air sympathique car je ne l’ai pas testé, pour une raison toute simple : sur PS Vita, le multi se fait via un réseau local. Il faut donc avoir sous la main entre 1 et 3 potes qui ont chacun une PS Vita et le jeu. Pas de jeu en ligne, ce qui est dommage pour cette version Vita. La version PC propose elle aussi un mode coopération en local, reste à voir s’il faut également plusieurs PC avec le jeu ou bien s’il est possible de jouer à plusieurs sur le même écran.

Meurs le monstre ! Meurs !

C’est tout pour cette semaine ! Je vous souhaite d’avance un bon réveillon et une bonne année 2014, pleine de jeux et de crêpes au Nutella. À la semaine prochaine les copains !

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