Le Tower Defense n’est pas le genre de jeu auquel je m’adonne le plus. Pourtant, je me suis déjà bien amusé sur certains titres tels que la série Anomaly et Defense Grid. Aujourd’hui, un nouveau jeu vient rejoindre cette petite liste : Space Run. Le principe de Space Run est le suivant : vous êtes un livreur de l’espace, vous devez amener votre marchandise d’un point A à un point B en un minimum de temps et en encaissant un minimum de dégâts. Trop facile ? Détrompez-vous !

Space Run, c’est l’histoire d’un mec

Space Run est sorti en Juin 2014 sur PC (début Juillet sur Mac). Le jeu est développé par Passtech Games, un studio de développement français, et édité par Focus Home Interactive. Vous y incarnez Buck Mann, le meilleur pilote de la galaxie (voire même de l’univers). Vos missions se résument à ces devises : « Livraison rapide et sûre ! » et « Quand il vous le faut pour hier !« . Ancien pilote de courses spatiales, vous avez perdu toute votre fortune au jeu et pire, vous avez des dettes ! La seule question que vous posez lors d’une livraison est : combien ça paye ?

Bien évidemment, vos livraisons ne se dérouleront pas sans encombre. Votre vaisseau, au fur et à mesure de progression dans les niveaux du jeu, devra faire face à toutes sortes de péripéties : les astéroïdes plus ou moins gros qui s’abattent sur lui, les vaisseaux pirates qui veulent en voler la marchandise, et les boss, qui eux aussi veulent le dépouiller, mais avec plus de panache. L’originalité de Space Run est que, contrairement aux autres classiques du Tower Defense, ce n’est pas l’ennemi qui vient vers vous mais vous qui allez vers l’ennemi !

Pour améliorer votre vaisseau, c’est dans le garage que ça se passe !

Pour vous défendre face à ces terribles assauts, vous disposez de différentes armes et accessoires, qu’il est possible (et même très recommandé) d’améliorer. Ne comptez pas terminer les niveaux de Space Run avec le meilleur lors de votre première tentative ! Pour obtenir les 5 étoiles sur chaque mission, il vous faudra batailler, accumuler suffisamment d’argent pour améliorer votre vaisseau. De plus, chaque arme, chaque accessoire, chaque marchandise à livrer doit être posé sur un emplacement du vaisseau. Votre vaisseau dispose d’un nombre limité de ces emplacements qui, de plus, peuvent être détruits. Toute la stratégie de Space Run consiste à trouver le bon équilibre entre les armes, les boucliers et autres générateurs d’énergie à mettre en place, tout en gardant un maximum de votre marchandise intacte et en la livrant rapidement. Chaque élément doit être placé d’une certaine manière sur votre vaisseau, parfois même dans un angle bien précis. Enfin, pour augmenter la vitesse de votre vaisseau, vous pouvez déployer un nouveau réacteur qui doit se fixer sur un emplacement du vaisseau. Plus la livraison est rapide et plus votre score sera grand.

Dans l’espace, personne ne vous entendra crier

Graphiquement, Space Run est sympathique malgré son manque de variété. L’espace a toujours la même apparence et ce, quel que soit le niveau joué. Les menus sont plutôt bien fichus et le style bande dessinée me plaît bien. Concernant la bande son, pas grand chose à dire non plus. Ni envahissante ni trop absente, je la trouve un peu trop générique. Là où le jeu brille vraiment, c’est dans ses niveaux. Space Run n’est pas facile. Je ne dis pas que c’est le Tower Defense le plus difficile du monde, loin de là, mais le jeu propose un challenge plutôt intéressant. J’ai aimé refaire les niveaux de Space Run, essayer différentes combinaisons d’armes et d’accessoires.

« Quand il vous le faut pour hier ! » – Buck Mann, Space Run en 2525.

Personnellement, je conseillerais Space Run à ceux qui, comme moi, ne sont pas très familiers des Tower Defense et qui cherchent un bon moyen de passer le temps sans se prendre la tête. La prise en main est rapide, l’amusement est immédiat, que demander de plus ? Cela dit, n’attendez pas de Space Run un jeu qui vous occupera pendant des dizaines d’heures. Les armes et les accessoires ne sont pas très nombreux, et sont rapidement améliorables. On peut donc rapidement en faire le tour, ce qui gâche un peu le tableau.

Si l’article vous a plu, n’hésitez pas à le partager et à me rejoindre sur Facebook et Twitter !

Related posts:

Le Super Gravitron de VVVVVV State of Decay – I Will Survive Toujours plus de multijoueur local Broforce – Go ! Go ! Go !