Paris Games Week – Deuxième partie

Paris Games Week – Deuxième partie

11 novembre 2013 1 Par MichMich

Et voilà, le deuxième et dernier article sur la Paris Games Week est là ! Cette fois ci, je vais rentrer dans le vif du sujet, ce que vous attendez tous : les jeux. Autant le dire tout de suite : non, je ne me suis pas tapé quatre heures de queue pour jouer à Call of Duty ou Assassin’s Creed 4. Plusieurs raisons à cela : je suis pas particulièrement fan des files d’attente qui durent une demi-journée. Je ne vois pas non plus l’intérêt d’attendre aussi longtemps pour des jeux qui sont, pour la plupart,  disponible ou vont l’être la semaine suivant le salon. Bref, je vais vous présenter mes quelques coups de cœur du salon, mais aussi revenir sur toute cette expérience qu’aura été la PGW. Un bilan, en quelques sortes.

Premier jeu teste : Donkey Kong Country : Tropical Freeze

Après une courte file d’attente (soulignant au passage la capacité de Nintendo à organiser un minimum ses stands), Shiuna et moi-même avons pu poser nos mains sur Donkey Kong Country : Tropical Freeze, sur Wii U. Personnellement, j’ai toujours bien accroché à la série Donkey Kong Country. Shiuna a quant à lui un peu moins d’affinité avec le gorille à cravate.

Cela ne nous a cependant pas empêché de bien nous amuser durant le court niveau que nous avons fait. Si j’avais été tout seul, je ne sais pas si j’aurai autant apprécié l’expérience. Comme on dit, c’est toujours mieux à deux, ou plus. Il faut dire aussi que la charmante demoiselle du stand, après avoir passé sa journée à expliquer à des enfants comment jouer, s’est retrouvé avec deux énergumènes très expressifs lors de leur partie.

donkey-kong-country-tropical-freeze-wii-u-wiiu-1370972897-016“Tu aimes me chevaucher !” – Shiuna, dans un éclat de rire.

Ajoutant aux phrases à gros sous entendus des éclats de rire à chacune de nos (lamentables) morts, une chose est sûre : nous avons fait passer un bon moment à la donzelle en plus de nous être amusé. Tout bénéf’ quoi. Graphiquement, le titre est beau, coloré, sans pour autant donner dans l’excès. Les effets visuels lors des tirs de tonneaux-canons sont aussi très réussis. Concernant la jouabilité, rien à redire. Je tiens à préciser que je n’avais pas le GamePad lors de la session de jeu, je me suis donc retrouver à contrôler Diddy à la Wiimote. Les contrôles se sont montrés clairs, faciles à prendre en main, et suffisamment précis pour réussir chaque saut demandé. Cela ne m’a pourtant pas empêché de mourir en atterrissant malencontreusement sur des ennemis ou en finissant mon saut dans le vide. Je suis doué.

Deuxieme jeu teste : Dark Souls 2

Est-il nécessaire de présenter la série Dark Souls ? En quelques mots, cette série débutée exclusivement sur PS3 sous le nom de Demon’s Souls est réputée pour sa difficulté extrême et son gameplay intransigeant. Le second épisode, Dark Souls, est quant à lui sorti sur les 3 principaux supports actuels, à savoir le PC, la Xbox 360 et bien sûr, la PS3.

Je n’ai que très peu joué à ces jeux, par manque de temps, malgré que le premier épisode ait été donné en jeu PS+. Bref, c’est avec les mains tremblantes que je m’empare de la manette, donnant toute ma confiance à mes réflexes et à la monstrueuse épée de mon avatar, signe évident d’un complexe d’infériorité sur lequel je ne m’attarderai pas.

dark-souls-ii-gameplay-screenshot-13Le point de départ de la démo. Je ne savais pas ce qui m’attendait …

Après quelques rencontres avec des ennemis relativement faibles, la démo me faisait affronter un ennemi bien plus gros, lui aussi atteint d’un bon gros complexe d’infériorité. L’ennemi en question avait un marteau à faire pâlir le plus vaillant forgeron des anciens temps. Évidemment, comme cet ennemi avait la plus grosse (arme, hein ! Je vous vois venir !), il lui a suffit de deux coups pour faire passer mon avatar de vie à trépas. Rapportée telle quelle, l’expérience peut paraître frustrante. Que nenni ! Je dois l’avouer, j’aime quand un jeu me résiste un peu. Avec une démo de quelques minutes seulement, difficile en effet d’atteindre un haut niveau de frustration. Au pire, on exprime notre mécontentement avec quelques mots bien choisis, au mieux on rigole. J’ai personnellement pris ça à la rigolade, après tout, c’est le jeu ma pauvre Lucette !

Troisieme jeu teste : Bravely Default

Pour tout dire, j’ai plus regarder quelqu’un jouer plutôt que je n’ai joué moi-même. N’étant pas particulièrement fan des derniers Final Fantasy ou Tales of sortis, j’émettais quelques réserves sur ce jeu. Apparemment, il pourrait me faire reconsidérer la question, tant j’ai été surpris par ce que j’ai vu.

Ici, on a apparemment pas essayé d’innover avec un système de combat à douze barres super original ; on a pas non plus essayé de nous refiler un scénario vendu comme exclusif, mais avec toujours la même gourdasse en short qui s’émerveille sur un nuage. Pour tout dire, ce jeu m’a fait penser aux anciens Final Fantasy, ceux qui ont fait mon enfance et que j’ai pour la plupart aimé.

thumb_bravely-default-flying-fairy-002.flvTu n’entends que ma voix … Achète une 3DS pour jouer à Bravely Default …

La direction artistique m’a mis une claque, et le gameplay a l’air assez old school sans être dépassé. Le retour du JRPG à l’ancienne ? J’aimerai bien. Affaire à suivre donc !

Quatrieme jeu teste : Duel of Champions

Les jeux de carte, j’aime ça. Lorsque j’ai aperçu Duel of Champions, je me suit immédiatement dirigé dans la file d’attente pour l’essayer. Après une courte attente (environ 10 minutes), je me suis lancé dans les tutoriels. Clairs, ils m’ont appris en une dizaine de minute les principes de base du jeu : le terrain, les créatures, les sorts, les fortunes, etc. J’ai trouvé le design des cartes et des menus excellents, quant au gameplay, on ne peut pas faire plus simple : la souris, clic gauche pour effectuer toutes sortes d’actions, clic droit pour zoomer sur une carte.

duel_of_championsL’interface de Duel of Champions est très claire.

Ce jeu aura été un de mes coups de cœur du salon, j’y joue régulièrement depuis mon essai à la PGW. Je pense carrément à lui consacrer un article, dans un futur plus ou moins proche. Affaire à suivre !

Cinquieme jeu teste : Dogs of War

Dans le stand Jeux made in France, Dogs of War a immédiatement attiré mon attention. J’ai toujours aimé les jeux au tour par tour du style Heroes of Might & Magic. La stratégie, la gestion des unités, au tour par tour, j’aime ça. En temps réel, je suis beaucoup trop mauvais pour apprécier. Un jour, peut-être que ça changera.

Bref, revenons à Dogs of War. Comme beaucoup de jeux présentés, j’ai joué aux tutoriels, qui m’ont permis de rapidement comprendre ce que se passait à l’écran, comment contrôler mes unités, etc. Au moment où j’écris ces lignes, le jeu est actuellement en bêta fermée, mais devrait passer en bêta ouverte dans très peu de temps.

DogsOfWar 2013-11-11 14-53-53-75Mon Guerrier Croc va faire des ravages !

Concernant les unités et l’univers du jeu, tout m’a semblé très classique, mais pas lassant. En effet, j’ai eu le réflexe de me dire “Ça y est, encore des mages, des archers et des guerriers. Original !”. Une forêt, un château, voilà ce que j’ai pu explorer. Très classique encore une fois.

Pourtant, j’aime ce jeu. Je participe à la bêta fermée et pense jouer encore une fois le jeu sorti. Mais pourquoi est ce que j’aime tant ce jeu ? Parce que ce qu’il fait, même si ce n’est pas super original, il le fait bien ! J’ai passé un bon moment dessus. Le gameplay essaie d’être simple pour que les néophytes puissent comprendre quoi faire, tout en gardant une certaine profondeur et une certaine liberté pour les plus habitués du genre.

Dogs of War s’est donc avéré bien fun, d’autant que je n’ai pas attendu plus de quinze minutes avant de pouvoir y jouer !

Sixieme jeu teste : Aarklash : Legacy

J’ai très peu joué à Aarklash Legacy. Il y a une raison à cela : j’ai joué à Arklash Legacy après avoir joué à Dogs of War. Pour les plus attentifs d’entre vous, vous avez dû noter que j’aime bien les jeux de stratégie au tour par tour, et que j’aime un peu moins quand c’est en temps réel. Mais qu’importe ! J’ai quand même donné sa chance à Aarklash Legacy, qui m’a fait pensé très fortement à Warcraft 3 pour son style graphique, à tort ou à raison, je ne sais pas.

aarklash legacyLes effets visuels sont plutôt réussis.

Je ne sais pas si la partie que j’ai jouée faisait parti d’un tutoriel, mais si c’est le cas, j’ai été surpris de ne trouver presque aucune instruction à l’écran ! Heureusement, j’ai eu le réflexe de sélectionner avec le clic gauche, de déplacer mes unités avec le clic droit, puis j’ai découvert le système de “Pause Active”. Et là, j’ai un peu plus accroché à ce que je croyais être un vulgaire Warcraft 3-like. Le système de “Pause Active” permet d’arrêter le temps et de donner des instructions à vos unités. Dans l’idée, c’est du déjà vu, dans la pratique, ça reste fun. Je pense même acheter le jeu pour voir vraiment ce qu’il vaut, d’autant qu’il est proposé à petit prix !

Bilan : Qu’est ce que je retiens de la Paris Games Week ?

L’heure du bilan a sonné. Cette Paris Games Week a été ma première et peut-être ma dernière Paris Games Week. Pourquoi je pense ne pas y retourner l’an prochain ? Il y a plusieurs choses qui me chiffonnent à propos de ce salon :

  • Les files d’attentes monstrueuses et les mouvements de foule constants. Qu’un salon attire du monde, c’est normal. Ce que je reproche à la PGW ici, c’est d’avoir été trop petite et/ou trop mal organisée. Dans la partie où tous les gros jeux se trouvaient, les déplacements se sont souvent avérés compliqués. Pourtant, dans l’autre partie (celle des jeux plus « modestes »), je n’ai jamais rencontré ces problèmes.
  • Quel est le but du salon ? Seulement quelques semaines séparent la PGW et les fêtes de Noël. Coïncidence ? Je ne crois pas … Ce qui est le plus mis en avant, ce sont les blockbusters de fin d’année. La raison me parait simple : ça aide à préparer les achats de Noël. Je pense que de nombreux parents qui n’y connaissent pas grand chose en jeu vidéo sont venus avec leurs enfants, se laissant entrainer dans cette course à l’argent. Car oui, il est ici question d’argent, d’achat. J’en veux pour preuve les stands de goodies, stratégiquement placés autour des Call of Duty, Nintendo, et j’en passe.

Attention, je n’ai pas dis que tout était à jeter dans ce salon ! Les quelques rencontres que j’ai faites, les séances de rigolade, de troll pur et simple sur les jeux, tout ça annule presque les mauvais points cités plus haut. C’est donc un avis qui a un peu le cul entre deux chaises que je vous livre. Pour faire simple, si je dois aller seul à la Paris Games Week 2014, je n’irai pas. Si en revanche, je pars en groupe, là, c’est autre chose …