
Need for Speed – Bienvenue à Ventura Bay !
10 janvier 2017Depuis quelques temps, j’ai du mal avec les jeux Need for Speed. Je crois bien que depuis l’opus Carbon, aucun ne m’a vraiment fait vibrer. Bon, depuis Carbon, les seuls que j’ai fait sont Most Wanted (de 2012), Hot Pursuit, Shift et Undercover. D’ailleurs, je vous parle d’Undercover ici. Et j’ai encore mal. Mais bref, revenons à nos moutons. Alors que je pensais que mes bons moments avec la série Need for Speed faisait parti du passé, j’ai eu l’occasion de joué au dernier opus en date sobrement baptisé Need for Speed. Et là, l’espoir renaît.
Need for Speed, version 2015
En fait, dès son annonce, ce Need for Speed m’a intéressé. Adoptant un style proche des opus Underground, il me semblait être celui qui allait me réconcilier avec la série. Puis, du temps a passé, le jeu est sorti, et les premiers retours sont arrivés. Apparemment, il s’agissait d’un jeu correct, mais pas exceptionnel. J’ai donc décidé d’attendre une baisse de prix avant d’y jouer. Quelques mois plus tard, le jeu est vendu à 15€ sur le PlayStation Store. Cerise sur le gâteau : aucun Season Pass ou autres DLC payant. Tout est inclut dans le jeu. Pour ceux qui le veulent, une version Deluxe un poil plus chère (mais comportant quelques bonus) est vendue.
L’occasion était là. J’ai donc payé, téléchargé le jeu et je l’ai lancé. Et franchement, je dois bien reconnaître que oui, Need for Speed n’est pas un jeu exceptionnel. Mais il n’est pas si mal, pour peu que l’on accroche après les premières heures. Des graphismes au gameplay en passant par la bande son et les cinématiques (tournées avec des acteurs en chair et en os, s’il vous plait !), j’ai bien aimé !

Ces gueules d’anges sont en quelques sortes les boss de ce Need for Speed.
Un scénario profond… Non j’rigole
Bon ok, les cinématiques tournées avec des acteurs réels sont sympathiques, mais qu’en est-il du scénario du jeu ? Vous êtes le petit nouveau de la ville, et vous allez devoir vous construire une réputation en remportant des courses et divers défis. Classique, vu et revu. Mais c’est rigolo. Les acteurs sont plutôt bien choisis, et quelques célébrités s’invitent même de temps à autre. Les courses proposées peuvent aller du simple défi sur circuit aux drift sur routes de montagnes en passant par du contre la montre, entre autre.
La progression est répartie en plusieurs catégorie, chacune étant représentée par l’un des acteurs de votre bande. Au fur et à mesure de votre progression, votre bande vous respectera de plus en plus et vous proposera des défis plus corsés. C’est toujours sympa de se faire féliciter par ses collègues lorsque l’on vient de les battre à plate couture sur leur propre terrain.

La personnalisation des voitures est plutôt poussée.
Sous le capot
Need for Speed est un joli jeu. Il n’est certes pas parfait, mais sur PS4 c’est plutôt sympathique. Le fait que l’histoire se déroule uniquement de nuit doit sans doute aider à cacher quelques éléments peu gracieux. La conduite est plutôt sympathique, on arrive sans trop de peines à enchaîner les virages en épingle comme un pilote professionnel. Par contre, à quelques occasions, je me suis retrouvé avec une voiture qui refusait de tournait lorsque je le voulais. Étrange, et inexpliqué, ce petit bug m’a fait perdre quelques courses. Et à ce moment là, j’ai gueulé. Mais c’est une autre histoire.
La bande son se laisse écouter. Je dois avouer que j’y ai porté peu d’attention pendant que je jouais. Mais il y a quelques artistes de renommée qui ont contribué à ce Need for Speed : The Chemical Brothers, Zeds Dead, Major Lazer, The Prodigy, pour ne citer qu’eux. Du point de vue du contenu, le jeu de base est plutôt bien fourni. Il m’a fallu un peu moins de 20 heures de jeu avant d’atteindre le 100% dans toutes les catégories. Ajoutez à cela les quelques courses apportées par les mises à jour, les défis et autres objets à collectionner présent un peu partout dans Ventura Bay et vous aurez largement de quoi vous occuper.

C’est que je commence à manquer de place…
Contrôle technique ok ?
Tout n’est pas parfait dans ce Need for Speed. Déjà, il n’y a pas de « vraie » pause dans le jeu. J’entends par là que lorsque vous commencez une courses, même si vous voulez mettre le jeu en pause, il continue à tourner en arrière plan ! Cela est sans doute dû à l’aspect MMO du titre, grâce auquel vous pouvez croiser des joueurs réels dans Ventura Bay. D’ailleurs parlons-en, de ces joueurs. Imaginez-vous en train de jouer une course, que vous êtes sur le point de gagner quand paf ! Un joueur vous rentre malencontreusement dedans et vous fait perdre la course. Rageant, n’est ce pas ? Il y a apparemment la possibilité de jouer en session solo, mais la plupart du temps ça me renvoyait au menu principal quand j’essayais de l’utiliser.
Je ne pense pas avoir d’autres reproches à faire à Need for Speed. Si vous aimez les jeux de courses, l’ambiance nocturne et les Need for Speed Underground, il y a de bonnes chances pour que vous aimiez celui-ci. N’hésitez pas à partager l’article s’il vous a plu et à me rejoindre sur Facebook et Twitter !

À la fin du jeu, vous avez même droit à une photo de famille !
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