
Assassin’s Creed, avant je ne t’aimais pas mais ça va mieux
9 juillet 2020S’il y a une série que la plupart des gens connait au moins de nom, c’est bien Assassin’s Creed. Pourtant, cette série adulée par beaucoup m’a longtemps laissé de marbre. Récemment, j’ai décidé de donner leur chance à 2 opus assez récent. Et j’ai bien fait. Mais reprenons depuis le début.
Assassin’s Creed à la fin des années 2000
Ma rencontre avec la série Assassin’s Creed remonte à plus de 10 ans à l’heure où j’écris ces lignes. À l’époque, j’ai pas mal de temps pour jouer, pour découvrir de nouvelles licences. Je m’achète un jeu qui se veut être le successeur d’une série que j’adore, à savoir Prince of Persia. C’est tout confiant que je me paye le premier Assassin’s Creed. Je rentre chez moi, j’insère le disque dans la console et je me lance dans les aventures des Assassins et des Templiers.
Les quelques premières heures sont un délice. C’est beau, c’est fluide, on peut grimper un peu partout, le héros pète la classe… Bref ! Tout semble indiquer que je vais passer un excellent moment sur ce jeu. Mais, passé ce premier constat, quelque chose me chiffonne. Rapidement, un sentiment de redondance, de lassitude m’envahit. Les missions m’apparaissent moins prenantes, l’exploration plus fade. Rapidement, j’abandonne le titre au profit d’un autre.
Quelques temps plus tard, j’aperçois un certain Assassin’s Creed 2 en vente pour pas très cher. Je jette un œil aux critiques sur le net, tant du côté de la presse que des joueurs. Le constat me rassure : Assassin’s Creed 2 est bien meilleur que le premier. Comme pour le premier, je paye mon jeu, je rentre chez moi et je le lance. La magie opère encore une fois. Tout est très bon, et il est vrai qu’Assassin’s Creed 2 améliore de nombreux points qui m’ont agacés dans le premier opus. Mais, encore une fois, passé un certain cap, je lâche l’affaire. Avec le recul, je me dis que je redonnerai peut-être sa chance à celui là. Le premier, quant à lui, va rester au fond d’un placard encore un moment.
Quelques années plus tard
Depuis mon essai d’Assassin’s Creed 2, je n’ai pas retouché à un Assassin’s Creed. Je passe à côté de tout les jeux et tout les produits dérivés qui en découlent. C’est à peu près au milieu des années 2010 que je décide de retenter le coup. Mon objectif ? Retenter le premier jeu de la série. Je me dis que quelques années sont passées, que j’ai évolué en tant que joueur et que je serai peut-être plus réceptif à ses qualités.
Manque de bol, je reste toujours froid face à Assassin’s Creed. C’en est même énervant, frustrant. Je vois beaucoup de joueurs louer cette série, sans comprendre pourquoi. Je me dis que jouer aux opus récents sans avoir fait les premiers va me poser problème à la compréhension de l’univers. Bref, je suis las, je ne retente même pas le second opus de la série et je la laisse (encore une fois) de côté pendant quelques années.

Nous sommes en 2020, et je suis réconcilié avec Assassin’s Creed
Désormais adulte, je décide de redonner sa chance à Assassin’s Creed. Non, pas avec les premiers opus, mais avec un beaucoup plus récent : Assassin’s Creed Unity. La ville de Paris à l’époque de la Révolution comme terrain de jeu, ça me botte bien. Le fait de le payer un prix dérisoire aussi, je dois avouer.
Au départ, j’avais quelques doutes. Est-ce que j’allais pouvoir accrocher sachant que je n’avais fini aucun épisode de la série ? Est-ce que je comprendrais bien tout ce qui se passe malgré mon manque d’expérience ? Est-ce que je ne vais pas à nouveau me lasser au bout de quelques heures ? Un à un, ces questionnements se sont fait balayer. J’ai beaucoup aimé Assassin’s Creed Unity. L’histoire, les personnage, l’univers, le monde ouvert qui regorge de détails, tout ça m’a plu.
À aucun moment je n’ai été perdu. Je savais ce que j’avais à faire, sans me soucier des précédents jeux de la série. Ce qui m’a également plu dans cet Assassin’s Creed Unity, c’est que j’ai pu y jouer de manière assez irrégulière sans pour autant être perdu lorsque j’y revenais. En clair, le jeu s’est révélé fun, prenant et plaisant à parcourir.
Et après un coup de cœur, un autre coup de cœur !
J’ai directement enchaîné avec Assassin’s Creed Syndicate. Adieu Paris… et bonjour Londres ! Rapidement, je retrouve mes bases même si quelques contrôles ont été modifiés. Londres à l’ère de la Révolution Industrielle, c’est canon ! Parmi les nouveautés de cet opus, il y a le fait de contrôler tour à tour 2 Assassins différents : Jacob et Evie Frye. Si le premier a tendance à foncer tête baissée, la seconde agit avec plus de prudence et de discrétion.
Encore une fois, j’accroche totalement ! Assassin’s Creed Syndicate a su confirmer mon amour naissant pour la série. Comme pour Unity, je joue à Syndicate de manière assez irrégulière. Pourtant, à chaque fois que je relance le jeu, je retrouve rapidement mes repères. La ville de Londres est un bonheur à parcourir, les missions sont intéressantes, l’infiltration est correcte… Tout ça pour dire que oui, désormais j’aime Assassin’s Creed. Au point que je suis tenté de jouer à des opus plus anciens. Sauf au premier, ça va j’ai donné. Et j’ai également un certains Assassin’s Creed Origins dans mes placards qui commence à me faire les yeux doux…
Du coup, quels opus vous paraissent les plus intéressants à jouer ? Et, par pitié, ne me sortez pas que le premier est le meilleur ! Si l’article vous a plu, n’hésitez pas à le partager autour de vous histoire de nous faire connaître mon blog et moi, ça fait toujours plaisir. Et je suis aussi sur les réseaux sociaux ! Je suis sur Facebook, Twitter, Instagram (c’est nouveau ça !!) et même sur Youtube. Bon, ma chaîne n’a pas été alimentée depuis trop longtemps, mais je compte bien y remédier à un moment… Quoiqu’il en soit, à bientôt les copains !